Chronique de la garde de nuit
La garde de nuit de ce samedi a été haute en couleurs… Retour sur près de 9h d’actions/réactions
22h30 : les premiers arrivants regagnent les étages, encore tout émerveillés par la beauté de la procession mariale.
La garde de nuit s’organise et les infirmières font les transmissions afin de garantir une nuit paisible (ou pas).
Au 3e étage, l’équipe est composée de 2 hospitaliers chevronnés (et collègues de travail en plus), et de 2 nouveaux hospitaliers pour qui l’aventure s’annonce trépidante.
Au 4e étage, l’équipe est composée de 4 hospitaliers cumulant quasiment 70 pèlerinages et presqu’autant de gardes de nuit.
23h : les deux étages sont – ENFIN – vides ! Quelques retardataires ont eu du mal à trouver la sortie, mais maintenant, tout est calme et silencieux…
23h11 : les hostilités commencent au 4e étage, avec la sonnette qui retentit, dans une chambre au bout du couloir… le ton de la nuit est donné !
23h28 : un des quatre veilleurs de nuit du 4e étage a disparu (sans que cela inquiète vraiment ses trois autres acolytes). Il revient quelques minutes après, son intervention ayant été visiblement un échec…
23h33 : le 4e étage est ébullition ! Cela sonne de nouveau côté A… fausse alerte, c’est pour prévenir d’une éventuelle intervention à 3h00.
23h39 : la chambre au bout du couloir sonne de nouveau… la nuit s’annonce longue, très longue au 4e…
23h42 : démarrage de l’atelier découpage de pain
23h52 : démarrage de l’atelier tartinage de pâté. Une surprise se prépare pour le 3e étage !
00h03 : la surprise est prête, 2 hospitaliers du 4e étage apportent à leurs collègues du 3e quelques douceurs locales afin de rendre la nuit plus douce. Les visages s’illuminent à la vue de telles agapes et ils nous assurent de leur reconnaissance éternelle.
00h04 : J.L. n’arrive pas à dormir et demande… du café !
00h07 : le 4e étage décide de rompre avec la tradition : il n’y aura pas cette nuit de tournoi de UNO, n’en déplaise à une certaine Maylis T.
00h20 : le côté A du 4e étage se manifeste toujours, mais dans une autre chambre.
00h30 : face à la détermination de l’équipe du 4e, J.L. finit par aller se coucher, sans grande conviction. Le côté B du 4e décide maintenant de se manifester pour un change.
00h37 : nouvel appel côté A au 4e, pour des oreillers fugueurs ; au même moment, le côté B sollicite la joyeuse équipe qui doit rompre les rangs.
00h48 : un ancien responsable des jeunes est aux anges ! Il peut passer la serpillère à la suite d’un petit accident côté A. Et même côté B !
00h51 : indignation au 4e étage lorsqu’on constate qu’aucun jeu n’a été lancé…
01h04 : l’équipe du 4e perd un de ses membres, coincé dans l’ascenseur… tout ça parce qu’il voulait aider un pèlerin…
01h14 : plus de peur que de mal, un sauvetage est organisé avec succès. Mais malheureusement, nous perdons un deuxième ascenseur dans la bataille. Penser à prévenir le service général que les déplacements en seront d’autant plus perturbés.
01h25 : J.L., qui n’est pas du tout fatigué selon ses propres dires, dort dans son fauteuil, à côté de la bulle.
01h29 : l’équipe – enfin surtout un de ses membres – s’attaque à l’épineux problème des micros du 4e… le connaissant, il n’abandonnera pas tant qu’il n’aura pas réussi à tout faire fonctionner.
01h44 : Et là, c’est le drame ! Notre plus proche voisin sort le nez ensanglanté après une mauvaise chute… l’ensemble du personnel médical de l’étage encore disponible entre en action pendant que le petit personnel assure le nettoyage.
02h11 : depuis quelques instants, il nous semble qu’il y a du bruit dans le couloir côté A du 4e étage… Bingo ! J.C. se promène pour trouver des toilettes. Et au passage, il a allumé la salle de bain de sa chambre, histoire de réveiller ses compagnons, et ouvert une chambre au hasard, sait-on jamais. Du coup, un pèlerin de sa chambre décide qu’il est 7h et qu’il peut donc commencer sa toilette. La fatigue aidant, petite crise de fou rire…
Pendant ce temps-là, J.L. dort toujours dans son fauteuil… mais il n’est pas fatigué !
03h07 : J.L. est réveillé et décide, contre notre avis, d’aller fumer au Transit… Sinon, la dernière heure fut plutôt calme.
03h17 : l’équipe du 4e entame sa 4e collation ; après le pâté, les Pringles et les sandwichs au jambon, place aux salades composées…
03h36 : les affaires reprennent… côté B ! Un petit change et cela repart.
03h45 : il faut déjà y repartir pour un bis repetita…
04h05 : et on enchaîne tout de suite avec une visite à T.D. qui s’avère fort utile puisqu’il faut entièrement le changer (spécial dédicace à Maylis T.)
04h20 : en sortant de la chambre, un bruit paraît depuis le couloir derrière la salle à manger. Cette chère M.-D.L. est perdue et ne retrouve pas sa chambre après un petit passage aux toilettes. Elle est raccompagnée à son lit par la plus attentionnée des escortes. Qui se demande au passage comme elle a fait pour arriver là ?!?
04h22 : le côté A s’ennuyant, nous sommes appelés pour un nouveau passage aux toilettes.
04h30 : début d’un atelier d’art créatif pour une surprise à venir
04h35 : petite prière by night à la Grotte pour l’une d’entre nous…
05h00 : les ventilateurs de la salle à manger entament leur travail quotidien.
05h11 : il est temps de débuter une petite session de ménage dans la tisanerie… rangement, nettoyage, balai, serpillère… et installation de la surprise !
05h35 : toujours aucune intervention à l’horizon, mais les troupes restent pleinement mobilisées.
05h42 : J.L. a disparu de notre champ de vision. Serait-il enfin fatigué ?
05h51 : nouvel appel dans le couloir A du 4e…
05h59 : Magali P est réveillée et s’amuse avec les casquettes et bérets…
06h20 : les 1er hospitaliers arrivent… pas toujours très discrètement.
06h30 : Le 3e étage vient solliciter l’aide du 4e pour un saignement de nez. En même temps, les hospitaliers de la salle à manger commencent à installer les tables pour un petit déjeuner prévu en avance.
06h45 : malheureusement, la nuit s’achève par un départ aux urgences pour le 3e étage, avec une belle chute. Jusqu’alors, rien de particulier n’était à signaler…
07h00 : Fin de la garde de nuit ! Au dodo maintenant…